Politique

Togo : après les législatives, les élections sénatoriales 2024 s’annoncent

Au Togo, les grands électeurs seront incessamment appelés dans les bureaux de votes. Après les élections législatives et régionales, c’est le tour des élections sénatoriales. L’information vient du colonel Hodabao Awate, ministre chargé de l’administration territoriale.

Dans une note du colonel Hodabao Awate adressées aux maires sous couvert des préfets, le ministre situe l’opinion nationale sur l’effectivité de la tenue imminente des toutes premières élections sénatoriales au Togo.

Le ministre chargé de la décentralisation demande aux maires et aux préfets de prendre les dispositions nécessaires afin de lui envoyer les informations personnelles concernant chaque conseiller municipal avec le numéro de la carte d’électeur.

Ces informations, précise-t-il, sont indispensables à la CENI, dans le cadre de la constitution de la liste électorale des grands électeurs pour les élections sénatoriales de 2024 ».

Elles doivent être jointes à un formulaire dûment renseigné avec diligence. Le document devra être accompagné d’une photocopie de la carte d’électeur utilisée pour remplir le formulaire et envoyé par voie hiérarchique au cabinet du ministère au plus tard ce vendredi 07 juin.

Suivant les dispositions de la nouvelle constitution, en vigueur depuis le 6 mai dernier, le sénat a un rôle prépondérant dans le régime politique actuel.

A cet effet, les conseillers régionaux, élus lors des dernières élections, doivent prendre effectivement leur fonction. Avant d’en arriver là, il faut que les gouverneurs soient nommés et que la première session de droit des conseillers régionaux soit convoquée.

Un collège électoral constitué des conseillers municipaux et régionaux vont ensuite élire au suffrage indirect les sénateurs. Ces derniers feront objet d’une loi organique qui définit les attributions et le nombre de sénateurs qui composeront le sénat. C’est à la base de cette loi que les deux tiers (2/3) des sénateurs seront élus par le collège des conseillers régionaux et municipaux et le tiers (1/3) par le « chef de l’Etat » actuel.

Tout ce processus devra être conduit durant les 12 mois. Et il sera procédé à l’installation des autres institutions.

« Les institutions de la République prévues par la présente constitution sont mises en place dans un délai n’excédant pas douze (12) mois à compter de la date de son entrée en vigueur », dispose l’article 95 de la constitution

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