L’Association des correspondants de la Maison Blanche (WHCA) a exprimé son inquiétude face aux projets de l’administration Trump visant à contrôler l’attribution des sièges dans la salle de presse James S. Brady. Cette initiative, jugée « malavisée », suscite un vif débat sur la liberté de la presse et l’indépendance des médias.
Une tentative de contrôle des médias?
Selon la WHCA, le projet de la Maison Blanche vise à « prendre cyniquement le contrôle du système » permettant aux journalistes de s’organiser librement. L’association dénonce une mesure qui pourrait aboutir à des restrictions arbitraires, pénalisant certains médias en raison de leur couverture critique de l’administration.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé que cette initiative était « sérieusement envisagée », tout en accusant la WHCA d’être un « groupe d’élitistes basés à Washington ».
Une menace pour la liberté de la presse
La WHCA rappelle que l’organisation actuelle de la salle de presse permet à une large variété de médias, y compris les nouveaux acteurs du digital et les organes de presse locaux, d’avoir accès aux briefings. Modifier ce système reviendrait à créer des inégalités et à marginaliser certains journalistes.
Cette tentative de restriction fait écho à des pratiques similaires au Pentagone, où certains médias ont été écartés en raison de leur couverture critique.
Un appel au dialogue
La WHCA réaffirme sa volonté de collaborer avec la Maison Blanche pour garantir un accès équitable à la presse. « Si la Maison Blanche veut une relation constructive avec les journalistes, la solution n’est pas compliquée », insiste l’association.
L’issue de cette affaire pourrait avoir des conséquences majeures sur la liberté d’information aux États-Unis et la relation entre l’administration et les médias.
