Afrique

Suspension de l’USAID : les projets annulés en Afrique par le département d’efficacité de Musk

Le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, a annoncé une série de coupes budgétaires visant à réduire les dépenses publiques.

Au total, 729 millions de dollars de financements ont été supprimés, impactant de nombreux projets internationaux, notamment en Afrique.

Projets africains touchés par les réductions budgétaires américaines

Plusieurs programmes de développement et d’aide financière ont été annulés, parmi lesquels :

  • 14 millions de dollars pour la cohésion sociale au Mali.
  • 10 millions de dollars pour la circoncision médicale volontaire au Mozambique.
  • 1,5 million de dollars pour renforcer la confiance des électeurs au Libéria.
  • 2,5 millions de dollars pour promouvoir des démocraties inclusives en Afrique australe.
  • 2 millions de dollars pour développer des modèles de recyclage durables au Kosovo et en Égypte.

Ces suppressions budgétaires pourraient ralentir de nombreux projets sociaux et économiques sur le continent africain.

Pourquoi Elon Musk dirige-t-il ce département ?

Le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) a été créé le jour de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier. Sa mission principale est de réduire les dépenses publiques et optimiser les finances fédérales. Les États-Unis font face à un déficit budgétaire massif, oscillant entre 6,8 et 7% du PIB, selon le secrétaire au Trésor.

Elon Musk a été choisi pour diriger cette initiative, en raison de son approche axée sur l’innovation et la réduction des coûts.

Quels impacts pour l’Afrique et les pays touchés ?

Les coupes budgétaires américaines en Afrique pourraient avoir plusieurs conséquences comme diminution de soutien aux initiatives de santé et de développement social, le ralentissement des projets humanitaires et économiques et un impact sur les relations diplomatiques entre les États-Unis et les pays concernés.

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, plusieurs ONG et gouvernements africains exprimant leur inquiétude face à ces décisions.

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