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Sentiment anti-français au Mali : Des milliers de jeunes rassemblés à Bamako pour exiger le départ de la Minusma

Un millier de jeunes se sont rassemblées jeudi au Palais des sports à Bamako pour exiger la fin de la présence onusienne. Parmi les entités qui ont appelé à ce rassemblement, on cite le Mouvement de la société civile « Yèrèwolo ( hommes dignes) Debout sur les Remparts » et une trentaine d’associations.

C’est le nouveau épisode du sentiment anti-français qui se déroule au Mali. Ce jeudi 25 mai 2023 au soir, Bamako a été le théâtre du rassemblement d’un millier de personnes.

C’était au Palais des sports de la capitale malienne.  L’objectif de cette foule ? Exiger le départ de la mission onusienne dans le pays (Minusma), selon les informations.

« La Minusma, une grosse déception « 

D’après les médias locaux, le rassemblement a été initié par le Mouvement de la société civile « Yèrèwolo ( hommes dignes) Debout sur les Remparts » et une trentaine d’associations.

« La Minusma doit partir maintenant, elle n’est plus utile pour le Mali car c’est une fabrication française. Elle est dirigée par des militaires français et alliés. Elle continue d’entretenir la guerre et la peur au Mali et de soutenir les terroristes », a déclaré Sidiki Kouyaté porte-parole du mouvement.

Chaka Traoré, membre du Groupe Espoir Maliko note, pour sa part, « la Minusma est une grosse déception pour les Maliens. Elle a échoué à protéger les populations contre les attaques terroristes ».

Bras de fer entre Bamako et les Nations-Unies

Faut-il noter qu’en janvier dernier le secrétaire général des Nations-Unies avait fait des propositions sur l’avenir de la mission onusienne, suite à un examen interne. Des réflexions que le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop avait déploré, le 18 mai dernier, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs accrédités au Mali.

La première option concerne une augmentation des effectifs des casques bleus. Ensuite la deuxième consisterait en une reconfiguration à effectifs constants. Et la dernière est une transition vers une « mission politique » sans Casques bleus.

Pour le Chef de la diplomatie malienne, « aucune des options ne répond aux attentes du Mali qui sont principalement d’ordre sécuritaire ».

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