
Depuis sa conférence au Grand théâtre le dimanche 9 mai, le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko fait d’objet de critiques acerbes.
En effet, lors de cette rencontre, le leader du PASTEF a évoqué les dossiers prioritaires de son gouvernement. A cet effet, il a promis une chasse aux sorcières à ceux qui ont détourné les deniers publics, en indexant notamment les entreprises de presse.
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Le Premier ministre n’a épargné aucun corps professionnel du pays dans son discours. Après la classe politique et la presse, Les Echos dans l’une de ses parutions renseigne que : «qu’au niveau de la magistrature, certains sont très en colère».
A en croire le journal, les représentants du ministère public reprochent au chef du gouvernement « de profiter d’un manque de solidarité pour distiller des points » mais « ça ne passera pas ».
Ainsi, au vu de ses allégations malencontreuses du premier ministre, les magistrats avertissent que « la prochaine fois qu’il aura la même attitude que celle qu’il a eue pour traiter les magistrats comme des moins que rien, certains n’hésiteront pas à répondre ».