
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa profonde préoccupation face à la décision des États-Unis de se retirer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette décision risque, selon lui, de compromettre gravement les efforts internationaux dans la lutte contre les pandémies et autres crises sanitaires.
Le retrait des États-Unis : une menace pour l’Afrique
Moussa Faki Mahamat a souligné l’importance de la contribution américaine en Afrique, notamment dans le domaine de la santé publique. Les États-Unis ont joué un rôle clé dans le soutien au CDC Afrique (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies), une institution essentielle pour combattre les épidémies sur le continent.
« Les États-Unis ont été un pilier dans la création et le renforcement de l’OMS, et leur expertise est indispensable pour relever les défis sanitaires mondiaux », a-t-il affirmé.
Le retrait américain pourrait entraîner des répercussions majeures sur la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique, menaçant de ralentir ou d’annuler les progrès réalisés ces dernières décennies.
Un appel urgent à la révision de la décision
Face à cette situation, l’Union africaine a appelé les États-Unis à reconsidérer leur décision et à continuer de collaborer avec l’OMS pour relever les défis sanitaires mondiaux.
« Nous espérons que les États-Unis reviendront sur cette décision et réaffirmeront leur engagement en faveur de la santé mondiale », a déclaré Moussa Faki Mahamat.
L’OMS reste un acteur clé pour coordonner les réponses internationales aux crises sanitaires, telles que les épidémies et les pandémies. Le retrait des États-Unis, qui représentent un financement et une expertise considérables, affaiblit la capacité de l’organisation à gérer efficacement les crises futures.
Les conséquences pour la coopération internationale
Le départ des États-Unis de l’OMS soulève des questions cruciales sur l’avenir de la coopération internationale en matière de santé. Cette décision pourrait :
- Fragiliser la réponse mondiale aux pandémies, comme celle observée avec le COVID-19.
- Limiter les ressources disponibles pour les pays en développement, particulièrement en Afrique.
- Remettre en cause les initiatives sanitaires régionales, comme celles soutenues par les États-Unis via le CDC Afrique.
L’Union Africaine solidaire avec l’OMS
Dans ce contexte, l’Union africaine a réaffirmé son soutien indéfectible à l’OMS et appelé à une mobilisation générale pour renforcer les institutions internationales de santé. L’avenir de la coopération mondiale dépendra de la capacité des nations à surmonter leurs différends et à s’unir face aux crises sanitaires.
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