Les affrontements entre Israël et le Hamas ont repris avec une intensité inédite. Dans la nuit du 18 mars 2025, des frappes israéliennes ont causé au moins 220 morts dans la bande de Gaza, selon la défense civile locale. Ces bombardements marquent une rupture avec le cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier.
Une offensive israélienne massive après le refus du Hamas
Selon l’armée israélienne, cette nouvelle offensive fait suite au refus du Hamas de libérer les otages encore détenus. Israël accuse le mouvement palestinien d’avoir rejeté toutes les propositions de médiation, notamment celles de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff.
« Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue », a déclaré le gouvernement israélien dans un communiqué.
Des bombardements ciblés sur Gaza et le nord de l’enclave
Les frappes israéliennes ont touché plusieurs zones stratégiques notamment Gaza-ville (quartiers est), Beit Lahia et Beit Hanoun (nord de la bande de Gaza).
Israël a affirmé viser « des objectifs terroristes appartenant au Hamas », notamment sa hiérarchie civile et militaire.
Une escalade qui pourrait durer « aussi longtemps que nécessaire »
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense, Israel Katz, ont averti que cette opération se poursuivra « aussi longtemps que nécessaire » tant que le Hamas ne libérera pas les otages.
Le ministre de la Défense a même prévenu :
« Les portes de l’enfer s’ouvriront à Gaza si les otages ne sont pas libérés. »
Le Hamas accuse Israël de briser la trêve
De son côté, le Hamas accuse Israël d’avoir « torpillé unilatéralement la trêve » et d’être responsable d’une « escalade non provoquée ».
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Le mouvement islamiste affirme que ces nouvelles frappes mettent en péril le sort des otages et aggravent la situation humanitaire déjà dramatique dans l’enclave palestinienne.
Un bilan humain de plus en plus lourd
Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, la guerre a causé 1 200 morts et 250 otages israéliens lors de l’attaque initiale du Hamas, plus de 48 000 Palestiniens tués selon les autorités locales, et près de 90 % de la population de Gaza déplacée.
Malgré le cessez-le-feu de janvier, Israël a maintenu une présence militaire à Gaza et continué à mener des frappes ciblées.
Alors que les tensions s’intensifient, la communauté internationale s’inquiète d’une reprise totale du conflit et de ses conséquences sur la stabilité du Moyen-Orient.
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