Prévue pour ce lundi 16 septembre, la rentrée scolaire 2024 – 2025 aura un goût amer pour certains en République centrafricaine. En cause, une décision du gouvernement qui oblige certains gérants des lieux de distraction à mettre la clé sous le paillasson.
En effet, dès la rentrée scolaire prochaine, le gouvernement Centrafricain a décidé de la fermeture des lieux de distraction, sur l’ensemble du territoire, à proximité des écoles et instituts universitaires.
Le ministre centrafricain de la communication Maxime Balalou, porte-parole du gouvernement, a justifié cette décision par « des impacts négatifs que les lieux de distraction proches des établissements d’enseignement ont sur les apprenants qui les fréquentent » dans le pays.
D’après le ministre Maxime Balalou, « la problématique du relèvement de l’école, une impérieuse nécessité ». C’est à cet effet que les autorités du pays se mobilisent pour la scolarité des enfants car, « l’avenir du pays en dépend, que sans une éducation rigoureuse et fondée sur des valeurs de patriotisme, les efforts de développement qu’elles entreprennent sont vains ». a-t-il ajouté.
« Les plus hautes autorités du pays ont aussi pris d’autres mesures afin de garantir de bonnes conditions d’étude aux élèves de Centrafrique dès la rentrée académique 2024-2025 » a confié le ministre.
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Pour une bonne application de cette décision, de fermeture de tous ces lieux de divertissement, un arrêté interministériel des ministères de l’Intérieur, de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, sera publié incessamment actant « des dispositions pour éviter justement ces difficultés que rencontrent nos élèves dans leurs études » en Centrafrique, a indiqué le ministre de la communication Maxime Balalou, porte-parole du gouvernement.