Afrique

Patrice Talon bloque des véhicules militaires du Niger

Le président béninois Patrice Talon a reçu des émissaires du général Tiani ce mercredi, pour prendre langue ensemble dans le but de résolver la crise entre le Bénin et le Niger. Au cœur des discussions, la question des véhicules militaires du Niger bloqués au port de Cotonou a été abordée.

Le Niger en proie à des incursions terroristes a un grand besoin de ces engins militaires pour répondre efficacement aux attaques des insurgés. Des bruits de couloir, il ressort que la délégation nigérienne a évoqué divers sujet avec le président béninois, notamment les questions liées aux sanctions prises par la CEDEAO contre le Niger et à la prétendue présence de bases militaires françaises sur le territoire béninois.

Le président Talon a tout simplement apporté une fois encore un démenti à cette allégation. Le chef de l’Etat béninois a été formel, il n’y a pas de bases militaires françaises au Bénin.

Afin de rassurer le Niger et de s’engager sur la voie de la réconciliation, des actions sont prévues. Une visite de terrain en compagnie des responsables militaires est annoncée dans les zones indexées abritant les présumées bases étrangères.

Des véhicules militaires nigériens bloqués à Cotonou

Lors des discussions avec le président Talon, la délégation nigérienne a rappelé qu’une soixantaine de véhicules militaires sont bloqués au port de Cotonou. Cette situation est due au respect strict par le Bénin des sanctions prises par la CEDEAO au lendemain du coup d’Etat survenu au Niger le 26 juillet 2023.

Le Bénin est ouvert au déblocage de la situation. Cotonou est prêt à organiser le transit des véhicules militaires nigériens jusqu’à la frontière entre le Bénin et le Niger.

Les échanges entre le président Talon et les émissaires de Tiani se sont déroulés dans de très bonnes conditions. Les deux parties sont prêtes à trouver un point d’accord afin de régler cette crise qui les oppose. Il y a donc de l’espoir quant à l’ouverture de la frontière et à la reprise des échanges commerciaux et surtout du chargement du brut nigérien.

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