Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko est cœur d’une polémique suite à ses déclarations jugées incitatives à la violence, dans le cadre des élections législatives anticipées au Sénégal, prévues le 17 novembre 2024.
Dans une publication sur Facebook, le chef du gouvernement sénégalais a exhorté ses partisans à se « venger » après que plusieurs de ses militants aient été agressés par des membres d’oppositions durant la campagne électorale.
Pour rappel, les membres du parti Pastef ont été récemment violentés, alors qu’ils battaient campagnes. En réaction à ces incidents, Sonko a accusé la coalition de l’opposition, dirigée par le maire de Dakar, Barthélémy Dias, d’en être responsables.
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Ainsi, le Premier ministre réclame des mesures pour interdire à cette coalition d’opposition de poursuivre sa campagne, rappelant un « droit légitime à la riposte ». Cette déclaration considérée comme incitative à la vengeance a provoqué une forte réaction de l’opposition et d’une partie de la société civile. Elles dénoncent un appel dangereux à la violence et appellent Sonko à faire preuve de retenue.
De son côté, le populaire député de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, également membre du Pastef et candidat aux législatives, a rappelé la gravité des agressions dont les membres de son parti ont fait les frais. Ce dernier rejette l’idée de vengeance, favorise plutôt l’intervention des autorités pour maintenir l’ordre public.
Vidéo de l’agression des militants de Pastef ci-dessous
Sénégal : Ousmane Sonko et son cortège attaqués pic.twitter.com/d8kThhtgQ2
— TOGO PLUS (@TogoPlus1) November 8, 2024
La tension entre le pouvoir et l’opposition a récemment augmenté d’intensité suite à des affrontements à Saint-Louis entre partisans de Pastef et de la coalition d’opposition, ayant entraîné plusieurs blessures et des arrestations massives. Le ministre de l’Intérieur a également rappelé les restrictions sur le port d’armes en période électorale, renforçant les appels à l’apaisement avant le scrutin.
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