
Une cinquantaine de personnes, dont d’anciens ministres du régime civil renversé en juillet 2023, ont été libérées au Niger sur décision de la junte au pouvoir. Cette mesure s’inscrit dans la continuité des assises nationales de février 2025, qui visaient à redéfinir l’avenir politique du pays.
Des anciens ministres et responsables politiques libérés
Parmi les prisonniers libérés, on retrouve des figures politiques influentes :
Mahamane Sani Issoufou, ancien ministre du Pétrole et fils de l’ex-président Mahamadou Issoufou
Kalla Moutari, ex-ministre de la Défense
Ahmed Djidoud, ex-ministre des Finances
Ibrahim Yacoubou, ancien ministre de l’Énergie
Foumakoye Gado, président du PNDS (ancien parti au pouvoir)
Ousmane Toudou, journaliste emprisonné après le coup d’État
Ces personnalités avaient été arrêtées après le putsch de juillet 2023, qui a porté au pouvoir le général Abdourahamane Tiani, ex-chef de la garde présidentielle. Elles étaient détenues pour complot et atteinte à la sûreté de l’État.
Mohamed Bazoum toujours sous surveillance stricte
Malgré ces libérations, l’ancien président Mohamed Bazoum reste en détention. Son immunité a été levée, mais aucune date de procès n’a encore été fixée.
Les accusations de complot contre la sûreté de l’État pèsent toujours sur lui.
Une transition qui renforce la junte
Les assises nationales de février 2025 ont également entériné la présence du général Tiani à la tête du Niger pour cinq ans. Cette transition prolonge le pouvoir de la junte et soulève des interrogations sur l’avenir démocratique du pays.