La junte militaire au Niger a donné 48 heures à l’ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté pour partir, indique un communiqué des autorités nigériennes dont Togo-plus.com a obtenu copie. Par contre, les représentants de Berlin, Abuja, Washington et Abidjan ne sont en revanche pas concernés, comme l’affirment certains faux communiqués circulant sur les réseaux.
L’ambassadeur d’Allemagne, du Nigéria, des USA et de la Côte d’Ivoire ne sont pas sous le coup d’une expulsion sous 48 heures, au contraire de la France, a tenu à préciser dans un récent communiqué le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur.
En effet, le contraire provenait « d’informations distillées à dessein sur les réseaux sociaux ». Cela dit, « seul l’ambassadeur de France au Niger est déclaré persona non grata » Ainsi, les militaires au pouvoir ont réellement donné 2 jours à la France pour déguerpir du territoire, comme vous le voir sur les images ci-dessous.
Il s’agit ici d’un nouveau pas franchi concernant les tensions diplomatiques déjà intenses entre les gouvernements concernés et le pouvoir militaire en place depuis le coup d’Etat du 26 juillet.
LIRE AUSSI _ Port obligatoire de casques au Togo : La Police nationale fixe de nouvelles règles
Paris accusé de vouloir intervenir militairement
Le CNSP (conseil national pour la sauvegarde de la patrie), avait accusé la France de vouloir intervenir militairement pour libérer le président nigérien, Mohamed Bazoum, toujours détenu, et assurait que « la France, avec la complicité de certains nigériens, a tenu une réunion à l’Etat-Major de la garde nationale du Niger pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires ».
Face aux risques, Air France a complètement suspendu ses liaisons entre Niamey et Paris jusqu’à nouvel ordre pour des questions d’ordre sécuritaire.
À noter que depuis le début des événements, la France a toujours réclamé le retour du président Bazoum au pouvoir et soutenu les décisions de la CEDEAO réclamant le retour de l’ordre constitutionnel.
Cliquez et rejoignez-nous sur Telegram : TOGO PLUS