Face aux réalités géopolitiques actuelles, la France compte adopté une nouvelle stratégie dans la lutte antiterroriste au sahel. C’est ce que révèle le site Defense One qui rapportent une intervention du général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace française devant la presse.
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La présence militaire française dans le monde est en train de prendre un nouveau visage. L’une des modifications majeures réside dans la réduction de l’empreinte opérationnelle en Afrique. Cette décision est en partie motivée par les récents bouleversements survenus au Niger, notamment le coup d’État d’août qui a conduit à la rupture du pacte militaire entre le Niger et la France. Cette situation a eu pour conséquence l’évacuation des ressortissants français et l’assignation à résidence de l’ambassadeur de France, créant ainsi une tension entre les autorités françaises et ceux qui ont pris le pouvoir au Niger en renversant le président Bazoum.
La nouvelle stratégie
Le pays « réduira ses forces en Afrique, probablement à l’avenir », a affirmé M Mille. Cependant, il est important de noter que la France ne renonce pas à son engagement dans la lutte antiterroriste au Sahel. Au lieu de maintenir des troupes de manière permanente, elle prévoit de collaborer avec les gouvernements locaux pour mieux cerner leurs besoins spécifiques. Cela pourrait impliquer le déploiement de forces françaises de manière ponctuelle, notamment pour la formation et d’autres missions connexes.
Cette approche flexible garantit que la France reste un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme tout en réduisant son empreinte permanente.