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Loi anti-LGBT+ en Ouganda : La Banque mondiale sanctionne sévèrement le pays

Les nouveaux projets en Ouganda ne trouveront désormais plus de financements auprès de la Banque mondiale (BM). Cette forte décision intervient suite à la promulgation en mai de la « loi anti-hom…ose…xua…lité 2023 », considérée comme l’une des plus répressives au monde.

Ce texte « allait fondamentalement à l’encontre des valeurs de la Banque mondiale » (BM), ajoutant que dans ces conditions « aucun nouveau financement public pour l’Ouganda ne sera (it) présenté à notre conseil d’administration », a estimé l’institution, dans un communiqué publié mardi 08 Août 2023.

En guise de justification, la même source déclare que « nous pensons que notre objectif d’éradication de la pauvreté dans une planète vivable n’est atteignable que s’il inclut tout le monde, quelle que soit l’ethnie, le genre ou l’orientation sexuelle. Cette loi remet en question ces efforts ».

Le président de la Banque mondiale Ajay Banga a été exhorté à suspendre  » tout prêt actuel et à venir  » à destination du pays,  » tant que la loi anti-hom..ose…xual…ité n'(était) pas retirée  » par plusieurs membres du Congrès américain, fin juillet.

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Peine de mort pour l' »hom…ose…xua…lité aggravée »

Le président Yoweri Museveni, à la tête de ce pays d’Afrique de la région des Grands lacs depuis 1986, a promulgué la loi le 29 mai, suscitant l’indignation d’organisations de défense des droits humains et de nombreux pays occidentaux.

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a apposé sa signature au projet de loi « anti-homosexualité »
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a apposé sa signature au projet de loi « anti-hom…ose…xua…lité »

Ce texte prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations hom…ose…xuel…les et faisant la « promotion » de l’hom…ose…xual…ité. Un crime d' »hom…ose…xua…lité aggravée » est passible de la peine de mort, une sentence qui n’est toutefois plus appliquée depuis des années.

En 2014, des bailleurs internationaux avaient réduit leur aide après le vote d’une précédente loi réprimant l’hom…ose…xua…lité. La loi avait finalement été annulée par la Cour constitutionnelle pour un vice technique lors du vote.

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