Le Ghana est plongé dans une grave crise économique depuis bientôt 3 ans. Dans le même temps, Cedis, la monnaie locale a perdu près de 30% de sa valeur face au dollar en 2022 provoquant un épuisement des réserves en devises du pays. C’est dans ce contexte de récession que le pays a fait appel au Fonds Monétaire international (FMI).
En effet, le pays de Nana Akufo-Addo a reçu donc une nouvelle tranche de prêt de plusieurs milliards de FCFA du FMI.
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Il s’agit d’un montant d’environ 360 millions de dollars, soit plus de 220 milliards de FCFA.
« Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le versement au Ghana de la troisième tranche d’environ 360 millions de dollars du programme de prêt de 3 milliards de dollars », a informé le FMI dans un communiqué.
Ce nouveau décaissement en faveur d’Accra, porte à 1,56 milliard de dollars le montant total perçu par le Ghana dans le cadre d’un plan de soutien de 3 milliards de dollars.
Il faut dire que cette nouvelle aide intervient après l’application de la deuxième revue des réformes mises en œuvre par le gouvernement ghanéen.
Ce financement a été favorisé par les progrès réalisés dans la restructuration de la dette et la progression des réformes structurelles au Ghana.
« Les efforts de réforme du gouvernement ghanéen portent leurs fruits : la croissance économique a été plus robuste que prévu, l’inflation a rapidement diminué par rapport aux sommets observés en 2022, et la situation budgétaire s’est améliorée », a indiqué le FMI.
En effet, le Ghana est actuellement confronté à de graves difficultés financières.
En mai 2024, l’inflation a atteint jusqu’à 22,1 %. De même, on assiste à une augmentation rapide des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.
Début 2023, la dette extérieure du pays grimpait à environ 30 milliards de dollars.
