Le Burkina Faso et le Mali remplacent le drapeau de la CEDEAO par celui de l’AES -

Le Mali et le Burkina Faso ont officiellement retiré le drapeau de la CEDEAO pour hisser celui de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet acte symbolique, réalisé quelques jours après la validation du drapeau de l’AES, marque une rupture définitive avec l’organisation ouest-africaine et confirme la volonté d’autonomie des États sahéliens.

Une cérémonie solennelle pour marquer la nouvelle ère de l’AES

Au Mali, le général Assimi Goïta a qualifié ce geste de « nouvelle étape vers l’intégration régionale », soulignant l’engagement des peuples du Sahel à renforcer leur souveraineté.
Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a dénoncé les influences extérieures et réaffirmé la détermination du pays à œuvrer pour son indépendance totale.

Le Niger bientôt prêt à suivre le mouvement ?

Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger devrait, à son tour, organiser une cérémonie de levée du drapeau AES. Une étape logique après leur sortie commune de la CEDEAO, confirmant la consolidation de cette nouvelle alliance stratégique.

AES : une alternative politique, économique et sécuritaire

Depuis leur retrait de la CEDEAO, les trois pays sahéliens accélèrent la mise en place de l’Alliance des États du Sahel. Ainsi, ils ont mis sur pied une coopération militaire renforcée contre le terrorisme, une intégration économique indépendante et un modèle de gouvernance souverain, éloigné des ingérences étrangères.

CEDEAO vs AES : vers une reconfiguration géopolitique en Afrique de l’Ouest ?

Ce retrait progressif de la CEDEAO au profit de l’AES annonce une reconfiguration majeure des alliances régionales. Cette rupture reflète un changement profond dans les relations entre les États sahéliens et les institutions ouest-africaines, avec des répercussions sur l’avenir du continent.

Le Mali et le Burkina Faso ont franchi une nouvelle étape symbolique en remplaçant le drapeau de la CEDEAO par celui de l’AES. Un choix stratégique qui confirme l’émergence d’un nouvel axe sahélien, axé sur la souveraineté et la coopération entre États du Sahel.

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