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Le bilan des morts à Gaza serait gonflé pour promouvoir un discours anti-israélien, selon une étude du NY Post

Une étude récente menée par la Henry Jackson Society, un think tank britannique, remet en question les chiffres officiels des morts dans le conflit entre Israël et le Hamas. Selon cette enquête, le ministère de la Santé de Gaza, sous contrôle du Hamas, aurait exagéré et déformé les données sur les pertes humaines pour influencer l’opinion publique et les médias internationaux.

Des chiffres gonflés pour un récit orienté

L’étude, intitulée Questionable Counting, affirme que les rapports de mortalité diffusés par le ministère de la Santé de Gaza incluent des inexactitudes majeures. Les données, souvent relayées par des grands médias internationaux, ne feraient pas de distinction claire entre les combattants du Hamas et les civils, faussant ainsi la perception du conflit.

Les responsables de Gaza estiment que plus de 44 700 personnes ont perdu la vie depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël. Cependant, l’étude indique que parmi ces victimes, plus de 17 000 seraient des combattants du Hamas, une information souvent omise dans les reportages médiatiques.


Des erreurs de classification dénoncées

Le rapport accuse également le ministère de la Santé de surévaluer le nombre de femmes et d’enfants tués. Des hommes auraient été classés comme femmes, et des adultes inclus dans les décomptes des décès d’enfants. Ces erreurs contribuent, selon l’étude, à renforcer l’idée que les civils, en particulier les femmes et les enfants, supportent l’essentiel du poids du conflit.

De plus, environ 5 000 décès naturels auraient été ajoutés à la liste des victimes, incluant des patients atteints de maladies chroniques, comme le cancer, qui continuaient pourtant de recevoir un traitement.

Un impact sur la perception médiatique

L’étude critique le rôle des médias dans la propagation de ces chiffres. Les chercheurs ont analysé des articles publiés entre février et mai 2024 par huit grandes organisations médiatiques internationales, notamment CNN, BBC News, The New York Times, The Guardian, et Reuters. La conclusion est sans appel : ces médias auraient utilisé les statistiques du ministère de la Santé de Gaza sans en vérifier la fiabilité.

Selon Andrew Fox, l’auteur principal de l’étude, cette présentation biaisée des données alimente un récit où les forces de défense israéliennes (Tsahal) sont perçues comme ciblant délibérément les civils.

La manipulation présumée des chiffres des victimes de Gaza soulève des questions sur l’intégrité des rapports officiels et leur rôle dans l’influence de l’opinion publique mondiale. Alors que les conflits armés génèrent souvent des récits polarisés, l’importance de vérifier les données et de fournir des informations précises demeure essentielle pour une compréhension équilibrée de ces tragédies humanitaires.

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