Afrique

La situation dans l’est de la RDC ce vendredi 21 février

Depuis le début du mois de février, entre 20.000 et 35.000 réfugiés congolais ont trouvé refuge au Burundi, selon le ministre burundais de l’Intérieur. Cet exode est causé par l’intensification du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Des centaines de policiers congolais fuient vers le Burundi

Face à l’escalade de la violence et aux avancées du M23, « des centaines de policiers congolais » auraient traversé la frontière vers le Burundi, selon les autorités locales. Cette fuite de forces de l’ordre suscite des inquiétudes quant à la capacité de Kinshasa à maintenir la sécurité dans les zones touchées par les combats.

Près de 3.000 victimes de l’offensive du M23

L’ambassadeur de la RDC auprès de l’ONU, Zénon Mukongo Ngay, a déclaré que l’offensive menée par le Mouvement du 23 mars (M23) a déjà causé environ 3.000 victimes et que ce chiffre continue d’augmenter. La communauté internationale reste préoccupée par les violations des droits humains et la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l’est du pays.

La RDC sollicite le soutien de la Russie contre le Rwanda

Kinshasa « apprécie » la position de Moscou sur la crise en RDC et appelle la Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, à exercer davantage de pression sur le Rwanda. Le gouvernement congolais accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23, une allégation que le Rwanda continue de rejeter.

Le M23 progresse vers Uvira après la prise de Kamanyola

Les rebelles du M23 poursuivent leur avancée dans la province du Sud-Kivu. Après avoir pris le contrôle de la cité de Kamanyola, ils progressent vers Uvira, une ville stratégique située au sud. Cette expansion inquiète les autorités congolaises et les partenaires internationaux, qui redoutent une nouvelle escalade du conflit.

La situation dans l’est de la RDC reste extrêmement volatile, avec une crise humanitaire qui s’aggrave et une instabilité sécuritaire croissante. L’attention internationale est nécessaire pour éviter un embrasement du conflit et pour protéger les populations civiles affectées par les combats.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page