
Le 7 avril 2025, les États-Unis ont annoncé une réduction drastique de leur aide alimentaire, un coup sévère pour plusieurs pays d’Afrique, dont le Mali, le Niger, et le Tchad. Le Programme alimentaire mondial (PAM), déjà confronté à une baisse de 40 % de ses financements pour 2025, a été notifié de nouvelles coupes budgétaires, menaçant directement des millions de vies dans ces pays et bien d’autres à travers le monde.
Des réductions budgétaires inquiétantes pour l’aide humanitaire
Le PAM a averti que la mise en œuvre de ces coupes entraînerait des conséquences dramatiques, qualifiant ces réductions de véritables « peines de mort » pour ceux qui luttent déjà contre des niveaux de faim extrême et la famine. Les pays concernés par ces réductions incluent non seulement le Mali, le Niger, et le Tchad, mais aussi des nations telles que l’Afghanistan, la République démocratique du Congo, et la Somalie, entre autres.
La réaction des responsables du PAM
Cindy McCain, la cheffe du PAM, a exprimé son inquiétude sur X (anciennement Twitter), soulignant l’importance du soutien américain dans un contexte où la faim atteint des records. Elle a également remercié les États-Unis pour leur engagement continu dans l’aide alimentaire, soulignant que cela reste crucial pour les pays comme le Mali, le Niger, et le Tchad, qui sont en première ligne des crises humanitaires mondiales.
Des coupes sévères dans les programmes de l’aide humanitaire mondiale
Le gouvernement américain, sous l’administration de Donald Trump, a pris la décision de supprimer 83 % des financements destinés à l’USAID, l’agence de développement qui gérait un budget annuel de 42,8 milliards de dollars. Cette coupe massive représente une part considérable de l’aide humanitaire mondiale, affectant gravement les pays en développement qui dépendent de cette assistance vitale.
Cette décision des États-Unis représente un tournant dangereux pour des millions de personnes déjà en situation de vulnérabilité. La réduction de l’aide alimentaire met en péril la vie de nombreuses personnes en Afrique, notamment au Mali, au Niger et au Tchad, confrontées à des crises humanitaires majeures.