
Lors du premier sommet de l’AES, les Etats membres ont entériné leurs retrait de la CEDEAO. Face à cette décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l’organisation sous-régionale de l’Afrique de l’ouest veut contre-attaquer en imposant l’obtention de visas aux ressortissants des trois pays.
En effet, La CEDEAO envisage une nouvelle décision controversée contre les pays de l’AES. Le président de la Commission de la CEDEAO a exposé les conséquences encourues par le Mali, le Niger et le Burkina Faso suite à le départ. Des visas pourrait être exigés aux ressortissants des pays de l’AES pour leur déplacement dans la CEDEAO.
Les Citoyens du Mali, Burkina et du Niger devront désormais obtenir un Visa pour voyager dans les pays de la CEDEAO a déclaré le Président de la Commission de la CEDEAO. #CEDEAO #AES pic.twitter.com/iGqluY5gYP
— Alioune✊ (@as_cleverO) July 7, 2024
Par ailleurs, les populations du Mali, du Burkina Faso et du Niger feront les frais également des conséquences du retrait de leurs pays de la CEDEAO sur le plan économique. « Économiquement et financièrement, le retrait pourrait entraîner l’arrêt ou la suspension de projets et programmes de la CEDEAO, d’une valeur estimée à plus de 500 millions de dollars américains. Les institutions financières régionales, comme la BIDC et la BOAD, qui ont des investissements importants dans ces pays, seraient également affectées. La BIDC, par exemple, a 27 projets en cours dans ces pays, d’une valeur totale d’environ 321 millions de dollars, et ils ont apporté 33 millions de dollars américains au capital de la Banque ».