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Incendie au Tribunal de Lomé : le bilan

Le Tribunal de Lomé a été touché par un incendie lundi matin, provoqué par un court-circuit électrique. L’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu avant qu’il ne cause des dégâts matériels majeurs ou des pertes en vies humaines. Cet incident relance le débat sur la sécurité des infrastructures judiciaires au Togo.

Une intervention rapide mais des audiences suspendues

Les premiers signes du sinistre sont apparus tôt dans la matinée, avec une épaisse fumée détectée dans l’enceinte du tribunal. Le personnel a immédiatement procédé à l’évacuation des lieux, tandis que les pompiers ont rapidement contenu l’incendie.

D’après les premières investigations, l’incident serait dû à un câblage électrique vétuste, un problème fréquent dans les bâtiments administratifs togolais. En conséquence, les audiences prévues dans la matinée ont été suspendues, semant l’incertitude parmi avocats, justiciables et magistrats.

Le ministre de la Justice rassure après l’incendie

Quelques heures après l’incident, Mipamb Nahm-Tchougli, ministre de la Justice et de la Législation, s’est rendu sur place pour évaluer les dégâts et rassurer les acteurs judiciaires. Après une inspection des lieux, il a été décidé que les audiences pourraient reprendre dans l’après-midi, une fois la situation totalement sécurisée.

Un problème récurrent : l’état des infrastructures judiciaires au Togo

Bien que maîtrisé, cet incendie met en lumière un problème plus vaste : le manque d’entretien des bâtiments administratifs au Togo.

Le Tribunal de Lomé, comme de nombreuses infrastructures publiques du pays, souffre de câblages électriques vieillissants, d’une surcharge des installations et de l’absence de systèmes modernes de prévention des incendies. Ces lacunes exposent ces lieux stratégiques à des incidents qui pourraient avoir des conséquences dramatiques.

Une urgence : moderniser les infrastructures judiciaires

Les tribunaux togolais sont souvent critiqués pour leur obsolescence et leur manque de sécurité. Le Tribunal de grande instance de Lomé, en particulier, fait face à une forte affluence, avec des salles bondées et des dossiers empilés dans des conditions précaires.

Cet incendie, bien que mineur, est un rappel urgent de la nécessité d’un plan de modernisation et d’un entretien régulier des bâtiments administratifs. Si cette fois-ci, la réactivité des secours a évité une catastrophe, qu’adviendrait-il en cas d’un incendie plus grave dans un tribunal mal équipé pour y faire face ?

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