Economie

Ghana : Le salaire minimum augmenté à 1,19 $ par jour dès mars 2025

Le salaire minimum journalier au Ghana connaît une hausse de 10 %. À compter du 1er mars 2025, il passera de 18,15 cédis (1,17 $) à 19,97 cédis (1,19 $), soit environ 810 FCFA. Cette revalorisation, annoncée par le Comité national tripartite (NTC), vise à répondre aux défis économiques et à l’inflation croissante.

Une augmentation du salaire minimum pour améliorer le pouvoir d’achat

Cette hausse du salaire minimum au Ghana représente 599,1 cédis par mois (38,67 $ ou 24 000 FCFA) pour un travailleur employé 30 jours par mois.

Le gouvernement et les syndicats ont convenu que cette augmentation était essentielle face à la hausse du coût de la vie et pour garantir la viabilité des entreprises ghanéennes.

Une mesure qui s’impose à toutes les entreprises du pays

Le ministre du Travail, Abdul-Rashid Pelpuo, a confirmé que toutes les entreprises et institutions devront appliquer ce nouveau salaire minimum.

« Tout établissement dont le salaire minimum journalier est inférieur au nouveau seuil devra se conformer à cette nouvelle réglementation sous peine de sanctions. »

Des sanctions prévues pour les employeurs non conformes

Les employeurs qui ne respecteront pas cette nouvelle grille salariale s’exposeront à des sanctions juridiques, conformément aux lois du travail au Ghana.

Le Comité national tripartite a également suggéré que cette augmentation salariale soit exonérée d’impôts, afin de réduire la charge fiscale des travailleurs.

Une progression constante des salaires depuis 2024

Cette nouvelle hausse s’inscrit dans la continuité de la revalorisation salariale de 23 % adoptée en 2024, qui avait déjà marqué une amélioration des conditions de vie des travailleurs ghanéens.

L’objectif est de garantir un salaire minimum adapté à l’inflation et au développement économique du pays.

Quel impact pour les travailleurs ghanéens ?

L’augmentation du salaire minimum au Ghana pourrait entraîner une amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, un impact sur les coûts des entreprises et potentiellement une hausse des prix des biens et services, et une réduction des inégalités salariales et une meilleure redistribution des richesses.

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