Au Gabon, le président déchu Ali Bongo va devoir séjourner encore un peu en prison.
Alors que sa femme Sylvia Bongo et leur fils Noureddin sont en détention., Ali Bongo est loin de sortir de l’auberge.
En effet, la justice ne pourra pas se prononcer sur son cas pendant tout le mois de juillet.
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« Les vacances judiciaires commencent ce lundi. La juge d’instruction va s’absenter jusqu’au 19 août, donc rien ne va se passer dans le dossier », regrette une bonne source.
Pendant cette période, il n’y aura donc pas d’audition ni d’actes judiciaires.
« Ils ne verront pas leurs avocats alors qu’on sait qu’ils sont très stressés et démoralisés », précise un proche, rappelant que malgré une lettre du ministre de la Justice, leurs avocats n’ont toujours pas le droit de les rendre visite en prison.
L’instruction, elle, continue. L’enquête de moralité et l’examen du CV étaient en cours et l’on pensait que la procédure touchait à sa fin.
Mais la juge a indiqué qu’il restait des confrontations et des auditions à réaliser.
Il convient de souligner qu’Ali Bongo avait été victime d’un coup d’État mené par le général Brice Oligui Nguema, en aout 2023, Ali Bongo, Sylvia Bongo et ses fils Jalil et Bilal ont « été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et également soumis à des actes de torture », et sa femme Sylvia Bongo et leur fils Noureddin quant à eux deux sont en détention, il avait entamé une grève de la faim au Gabon pour protester contre sa détention, celle de son épouse et de son fils.
Aux dernières nouvelles, l’ancien président gabonais aurait stoppé sa grève de la faim.