Au Gabon, pour des raisons de risques sur sa santé déjà dégradée depuis l’AVC dont il a fait les frais en octobre 2018, l’ex-président Ali Bongo a été contraint par ses proches parents à suspendre la grève de la faim qu’il observait depuis le mois de mai.
L’ancien président gabonais déchu Ali Bongo a mis un terme à sa grève de la faim, rapporte RFI ce dimanche 30 juin. En froid avec le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Ali Bongo Ondimba avait décidé de se priver de la nourriture le 14 mai 2024, jusqu’à satisfaction des exigences.
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Après 45 jours de grève, l’ancien président gabonais a décidé de lever sa privation, rapporte RFI. D’après le média, un possible accord entre Ali Bongo et le pouvoir aurait été trouvé, puisque quelques jours plus tard, ses deux fils Jalil et Bilal, qui vivaient avec lui dans sa résidence, ont pu quitter le territoire gabonais.
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En effet, victime d’un coup d’État mené par le général Brice Oligui Nguema, en aout 2023, Ali Bongo, Sylvia Bongo et ses fils Jalil et Bilal ont « été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et également soumis à des actes de torture », et sa femme Sylvia Bongo et leur fils Noureddin quant à eux deux sont en détention.
Ensuite, Ali Bongo et ses enfants ont annoncé entamer une grève de la faim afin de protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de sa famille seraient victimes.