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Gabon: Ali Bongo membre du gouvernement de transition? Voici les grandes lignes de la charte

Au Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, chef des putschistes, a prêté serment le 4 septembre dernier sur une charte de transition, un document qui va définir l’avenir du pays.

La charte est signée par le général Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon, et six autres officiers. Selon un observateur, les rédacteurs « se sont inspirés de la charte de transition du Burkina et de quelques projets qui circulaient sur les réseaux sociaux ». Un texte a priori écrit en moins d’une semaine, entre le coup d’État et la prestation de serment.

Pas de durée déterminée

La tâche est lourde, puisqu’elle doit refonder l’État, bâtir de nouvelles institutions, engager des réformes majeures dans tous les domaines, renforcer l’indépendance de la justice, lutter contre l’impunité…

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Elle devra aussi élaborer une nouvelle Constitution adoptée par référendum. Et elle se terminera par des élections générales libres et transparentes.

Tout cela sur une durée inconnue, puisque la charte ne donne pas de calendrier.

Les organes de la transition.

Le texte donne des précisions sur les organes de la transition et sur le partage du pouvoir. Sont prévus : un président et un Conseil national de la transition qui doit aider ledit président à déterminer sa politique, mais au sujet duquel on ne sait pas grand-chose. À côté de cela, un gouvernement, un Parlement et une Cour constitutionnelle.

A Propos d’Ali bongo

Même si les nouvelles autorités gabonaises ont annoncé que le président déchu Ali Bongo est désormais libre de ses mouvements, il est toujours dans sa résidence de La Sablière, selon les dernières informations. Le chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, dit l’avoir trouvé en bonne forme et prêt à donner « des conseils » à ceux qui l’ont renversé.

« Le président Bongo m’a paru très serein dans la mesure où il a même exprimé sa pré-disponibilité si les nouvelles autorités le jugeaient utile de bénéficier de ses conseils et de son accompagnement dans la mesure (…). Je n’ai pas senti en lui une position vindicative de quelqu’un qui revendique de revenir au pouvoir ou quelque chose de ce genre », a indiqué le représentant de l’ONU au retour de sa visite à Ali Bongo.

Au cas où Ali Bongo voudrait « se rendre à l’étranger » pour se soigner ou se reposer, comme l’a suggéré le général Brice Oligui Nguema, il pourrait aller au Maroc.

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Même si les rumeurs courent que le coup d’Etat au Gabon n’était qu’une passation de service négociée et qu’Ali Bongo pour être conseillé dans le gouvernement de la transition, le CRTI assure que ses allégations sont fausses

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