Politique

Gabon : Ali Bongo et sa famille ruinés

Depuis le renversement d’Ali Bongo lors du coup d’État d’août 2023, la famille qui a dirigé le Gabon pendant plus de 55 ans se retrouve dans une situation critique. Plusieurs analystes estiment que les Bongo pourraient être totalement ruinés dans les années à venir.

Entreprises en faillite : TéléAfrica et SGS en crise

Autrefois prospères, plusieurs entreprises appartenant aux Bongo connaissent aujourd’hui de graves difficultés financières. Parmi elles :

  • TéléAfrica, média influent sous l’ère Bongo, lutte pour payer ses employés.
  • SGS (Société gabonaise des services), détenue par le Groupe Delta Synergie, est en grande difficulté.

Perte de privilèges : la fin des affaires lucratives

Les petites entreprises familiales qui assuraient des revenus considérables aux Bongo sont désormais confisquées. L’une des pertes les plus symboliques concerne le Jardin Botanique de Libreville, qui était loué à l’État par la famille pour l’organisation d’événements.

Le CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions) a repris ce site stratégique et y a érigé une stèle de la libération, inaugurée le 30 août 2023.

Un héritage controversé : des projets inachevés et des éléphants blancs

L’ancienne présidence d’Ali Bongo a également été marquée par des projets pharaoniques jamais aboutis. L’un des plus symboliques reste :

La destruction de la Cité de la Démocratie, qui abritait le Palais des Congrès, pour un projet de terrain de golf, qui n’a jamais vu le jour.

Une reconquête des biens de l’État par le régime militaire

Brice Oligui Nguema et le CTRI mènent une vaste campagne de récupération des biens publics accaparés par la famille Bongo. Le nouveau régime militaire affiche une volonté ferme de démanteler l’héritage économique et politique de l’ancienne dynastie.

La famille Bongo, qui a régné sur le Gabon pendant plus d’un demi-siècle, voit aujourd’hui son pouvoir et ses richesses s’effondrer. Entre entreprises en faillite, perte d’influence et récupération des biens par l’État, le déclin semble inévitable. La question qui se pose désormais est : les Bongo peuvent-ils encore rebondir ou leur règne est-il définitivement terminé ?

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