Gabon : Ali Bongo et sa famille ruinés -

Au Gabon, la dynastie des Bongo n’est pas sortie de l’auberge depuis le coup d’État qui a renversé l’ex-chef d’Etat Ali Bongo.

Ainsi, d’après les constatations de plusieurs observateurs nationaux, la famille Bongo pourrait se retrouver, dans quelques années, totalement sur « la paille ».

En effet, les entreprises appartenant aux Bongo, à l’instar de Téléafrica et SGS (Société gabonaise des services) du Groupe Delta Synergie, sont tellement en difficultés financières au point de n’être plus capables de payer le salaire des employés. De même, les petites affaires fructueuses de la famille comme la location du Jardin Botanique à l’Etat et autres entités privées pour l’organisation des évènements viennent aussi de leur être arrachées.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), installé après le coup d’Etat perpétré par l’actuel homme fort du pays , Brice Oligui Nguema, a décidé de récupérer cet espace situé en face du Camp de Gaulle, jusqu’ici appartenant à Pascaline Bongo, qui y avait installé une tente de 70 mètres.

Le président putschiste a d’ailleurs érigé une stèle de la libération en ce lieu, inaugurée le 30 août dernier.

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Depuis cette, les équipes se relaient donc pour démanteler intégralement l’infrastructure qui a servi, les 14 dernières années, à abriter les cérémonies d’envergures dans le pays.

« Cette infrastructure provisoire, un autre business de la famille Bongo a été érigée dans l’urgence pour pallier l’absence d’infrastructures adaptées » rapporte le journal Echos du nord.

Par ailleurs, il y a quelques années de cela au Gabon, l’ex-président Ali Bongo avait procédé à la destruction de la cité de la démocratie, précisément du Palais des congrès, pour y bâtir un terrain de golf. Mais ce projet, comme beaucoup d’autres, n’aurait été finalement qu’un éléphant blanc.

Le nouveau régime militaire au Gabon est résolument engagé dans une démarche de reconquête des biens appartenant l’Etat, que la famille Bongo a gardé par devers elle.