En France, la famille présidentielle congolaise semble être de plus en plus dans le collimateur des autorités judiciaires. Les ennuis ne cessent de s’accumuler, témoignant d’une pression croissante exercée sur le pouvoir congolais. Il y a un an, une révélation majeure a ébranlé la famille Sassou. Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président congolais, a été visé par la justice dans une affaire de biens mal acquis. Selon Mediapart, il est suspecté d’avoir blanchi 19 millions d’euros sur le territoire français.
À la suite de ces accusations, des biens immobiliers, dont un hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine et deux immeubles dans le 16e arrondissement de Paris, ont été saisis. Ces enquêtes laissaient entendre que ces acquisitions étaient potentiellement financées par des revenus pétroliers du Congo. Ces révélations ont renforcé le sentiment d’une gestion opaque des fonds publics par la famille Sassou.
Les ennuis ne s’arrêtent pas là
Ce mardi 3 octobre, un nouvel épisode s’ajoute à cette série d’embûches pour le pouvoir congolais en France. Dans un grand hôtel bordelais, un jet privé, propriété de la présidence du Congo, est mis aux enchères. L’origine de cette vente? Une vieille dette de l’État congolais envers la société Commisimpex, spécialisée dans le BTP. Cette dette, qui a explosé pour atteindre 1,3 milliard d’euros, a conduit à la saisie de l’appareil et d’autres biens immobiliers à Paris.
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L’avion, un Falcon 7X stationné à l’aéroport de Bordeaux Mérignac, bien que valant entre 19 et 24 millions d’euros sur le marché, commence sa mise aux enchères à 7 millions d’euros. Face à cette situation, l’État congolais a tenté, sans succès, de contester la mise en vente en faisant valoir la distinction entre la présidence du Congo et l’État du Congo devant la cour d’appel de Bordeaux.
Ces affaires, s’échelonnant sur une année, témoignent d’une pression accrue des autorités françaises sur la famille présidentielle congolaise. Cette série d’événements en France met en exergue les défis auxquels la famille Sassou doit faire face, tout en renforçant l’idée que la justice internationale continue de serrer la vis autour des dirigeants suspectés de malversations. Mais pour les autorités visées, il s’agit purement et simplement d’acharnement des autorités françaises.