Alors que le président français, Emmanuel Macron, tergiverse à nommer un Premier ministre venant du camp de la coalition des partis de Gauche arrivée relativement en tète lors des dernières législatives, le Nouveau Front Populaire (NFP), notamment La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon menace d’engager une procédure de destitution contre le patron de l’Elysée.
En effet, depuis le 7 juillet 2024, le NFP est arrivé en tète d’après les résultats des législatives anticipées du 7 juillet 2024 avec 193 sièges. Il est talonné par les forces centristes regroupées autour du parti présidentiel Renaissance sous le nom d’Ensemble pour la République (EPR) avec 166 sièges et du Rassemblement national et alliés avec 142 sièges.
Cette victoire relative du NFP consiste une brèche pour le président Macron pour ne pas nommer d’emblée le Premier ministre dans le camp du Nouveau Front Populaire (NFP). Il recevra vendredi tous les responsables des forces politiques représentées pour une journée de consultation. Un prérequis, selon l’Élysée, avant la nomination d’un nouveau Premier ministre, un mois et demi après le second tour des législatives anticipées.
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Cependant, Si le président ne respecte pas le verdict des urnes, la France insoumise, parti membre du NFP, menace d’engager une procédure de destitution contre le président. Visiblement sans avoir consulté ses partenaires de gauche. Car, d’après le patron du Parti Socialiste, aussi membre du NFP, « la réponse » à une nomination d’un Premier ministre qui ne serait « pas conforme à la tradition républicaine », c’est « la censure » et non la destitution.
La France insoumise dénonce un « coup de force institutionnel du chef de l’État » si Emmanuel Macron nomme un chef de gouvernement sans tenir compte du résultat politique des élections.
Pour l’en empêcher, les leaders proposent donc d’engager une procédure de destitution contre le président. Procédure parlementaire très complexe, qui n’a clairement aucune chance d’aboutir sans le soutien des socialistes.
