Depuis les sorties médiatiques du journaliste d’investigations, Ferdinand Ayité, en exil en France au sujet des prétendues malversations organisées par Gerry Taama au sein de la formation politique Nouvel Engagement Togolais (NET), les deux hommes ne font plus cadeau. Par publications interposées, l’homme politique et le journaliste se livrent une bataille sans pitié
Gerry Taama accuse Ferdinand Ayité de mensonge
«Ferdinand Ayité, un journaliste qui ment 10 fois contre une vérité de temps en temps.
J’attends toujours que Ferdinand montre les images des forces de sécurité qui ont empêché la tenue de notre congrès.
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Il y’a un phénomène qui se développe au Togo, dans certains milieux: C’est la Ferdinandmania. Si c’est Ferdinand qui dit ça, c’est que c’est vrai.. Alors que le gars ment. Il ment, il ment, il ment.
Dès que quelqu’un lui balance une information par whatsapp , il ne vérifie rien et il court publier. Pour un journaliste qui se prétend de l’investigation, ça fait désordre.
Il y’a une semaine, il a balancé que le Net n’avait pas de siège et faisait des réunions dans mon salon contre 650 000 francs que nous verserait unir. Un freluquet dégénéré nommé Gaston, qui a bouffé mon argent en 2018 contre la promesse d’un siège dans le danyi, ou il ne reussisira même pas à avoir 500 voix, avant de fuir chercher exil en Côte d’Ivoire, lui envoie ces informations complètement débiles. . Et il publie bêtement, alors que tous les journalistes connaissent le siège du Net.. Nous y faisons nos conférences de presse régulièrement, et nous y avons même fait notre congrès en 2014. C’est un journaliste sérieux ça ? Si tu lui demandes d’apporter les preuves de ses salamalecs, il a faire je, j’ai.
Samedi dernier, il a publié que les forces de l’ordre empêchaient le tenue de notre congrès qui ne réunirait qu’une poignée de militants. Voilà que la réalité dit le contraire. Une vingtaine de journalistes présents à ce congrès, n’ont vu aucun militaire, en dehors de l’officier de l’arme blindée démissionnaire que je suis.. A la place d’une poignée de militants, plus de 80 délégués venus des 5 régions participent à notre congrès au calme. Et au siège séculaire du net. Un vrai journaliste aurait dû présenter ses excuses.. Mais Ferdinand parole d’évangile ne connaît pas ça.
Ferdinand m’a déclaré la guerre alors que j’avais décidé de quitter la politique. Il a fait au moins 5 lives sur moi.. J’étais président de parti politique, avec une obligation de réserve.. Maintenant, je n’ai plus de responsabilité politique, on peut se bagarrer.
Je l’ai déjà dit dans une première publication. La première fois que j’ai rencontré Ferdinand Ayité, c’était à l’état major, dans le bureau d’un colonel. J’étais lieutenant au sous groupement blindé. Il a pris son enveloppe devant moi et je l’ai déposé, dans ma BMW verte, devant le lycée de Tokoin. Si quelqu’un veut, qu’il organise un débat entre nous. Chacun va dire ses vérités.
Si j’avais voulu faire du journalisme, ce monsieur serait derrière moi.. Ceux qui ont fait le campus entre 1998 et 1999 ont connu le journal estudiantin l’élite. J’étais le directeur de publication. Et les étudiants attendaient la sortie de l’élite avec attention.. Avant ça, en 1998, nous avions créé socioloques, journal de la faculté de sociologie. Les témoins sont là.
Comme j’ai dit, c’est la guerre.. Tu m’attaques une fois, je t’attaque trois fois. On ne peut pas laisser quelqu’un détruire inutilement la réputation des gens parce que il trouve des fakes news par dénonciation ou sur les réseaux sociaux. C’est quelle investigation ça ? Trop maïs. Un journaliste parle avec des preuves. Il est devenu le gourou de la désinformation et de la calomnie, personne ne doit le contredire. Alors qu’il ment, il ment, il ment.
Tous les journalistes au Togo savent que c’est Ferdinand qui a inauguré le bitos au Togo.
Organisez un débat. Je suis prêt. Vivant.
Gerry. Mode agressif déclenché.»
Ferdinand Ayité riposte et accuse Gerry Taama aussi de mensonge
«Il faut sauver le soldat Taama
J’étais en petite forme depuis le dimanche dernier. Je vous le disais dans le live. Je ne vais pas encore vraiment mieux.
Je me réveille ce matin avec dans mon in box des transferts d’un message de Gerry Taama publié sur sa page Facebook. Je prends le temps de le parcourir et je n’ai cessé malgré mon état d’en rire. De son long message je n’ai retenu que deux points fondamentaux: le premier c’est l’histoire de son siège et le deuxième c’est qu’il m’avait vu à l’État Major. Ah oui .
Premier point.
Gerry Taama, ce sont tes propres collaborateurs, ceux que tu accuses de t’arracher ton parti qui affirment dans un courrier adressé au Secrétaire Exécutif d’ UNIR, Monsieur Atchole Aklesso que tu recevais chaque mois de l’argent d’Unir pour payer les frais de location et les charges du siège de votre parti NET alors que ce siège n’a jamais existé et que les réunions se font dans ton salon. J’ai appris que tu as cherché à connaître l’auteur ou les auteurs de ce courrier de dénonciation. Je le mets en image dans ce post pour les Togolais.
Deuxième point
Tu dis que la première fois que tu m’as rencontré c’est à l’État Major dans le bureau d’un colonel chez qui j’ai pris une enveloppe et après tu m’as déposé avec ta BMW verte devant le lycée de Tokoin.
Gerry Taama, tu m’as rencontré dans le monde réel ou dans le monde virtuel? As-tu rencontré mon sosie ou moi même?
Je pose ces questions parce que de toute ma vie ( c’est-à-dire depuis ma naissance jusqu’à ce jour ), je n’ai jamais mis pied dans une caserne et en plus l’État major des FAT. . Je ne sais pas si j’ai une fois approché même de 1km la clôture de l État major au point de me retrouver à l »intérieur dans le bureau d’un colonel .
Gerry Taama c’est bien de vouloir te défendre, c’est ton droit mais de grâce évite un peu la mythomanie même si ta mémoire te joue un tour. Pour que toi tu me croises à l État major de surcroît dans le bureau d »un colonel , il aurait fallu que je m’y retrouve , or ça n’a jamais été le cas jusqu’à ce jour et je ne sais même pas à quoi ressemble l’intérieur de ce service.
Ceux qui me côtoient savent que je suis très distant avec la chose militaire. Tant que je peux éviter de croiser un homme en tenue je le fais , même me rendre dans un commissariat est un supplice pour moi.
Par contre j’ai une fois croisé Gerry Taama dans les studios de la radio Légende FM. Il venait de terminer une émission et nous on rentrait au studio pour notre débat habituel. A l’époque je ne crois pas lui avoir adressé un bonjour.
On dit généralement qu on ne brûle pas la case du voleur ou menteur mais on le dissèque. On va donc disséquer la case de Gerry Taama devant tous les Togolais. Je voudrais comme il l’a souhaité qu’il choisisse une tribune d’un débat soit un live organisé par une tierce personne où je serai invité pour qu il dise devant les Togolais, en quels mois et année il m’a rencontré à l’État major, en quelle circonstance, l’identité de ce colonel et par quelle alchimie je me suis retrouvé dans sa voiture puisque la seule fois dans ma vie que je l’ai croisé c’est au studio de Radio Légende en tant qu’homme politique.
Gerry Taama peut être que tu m’as croisé dans un autre monde mais pas sur cette terre des hommes au point de me retrouver moi dans ton véhicule . Reviens sur terre sinon visiblement on sent que quelque chose ne tourne pas bien dans ta tête.
Je suis totalement disponible pour te confronter dans un débat en live, certainement que tu apporteras de nouveaux éléments sur cette rencontre imaginaire qui pourront me rafraîchir la mémoire.
Allez bonne journée .»