L’ultimatum d’une semaine pour une intervention militaire au Niger donné par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aux putschistes est arrivé à son terme. Alors que le suspense demeure quant à la suite réservée à la décision mitigée, Faure Gnassingbé défend un règlement pacifique de la crise.
La CEDEAO avait donné jusqu’à ce dimanche 6 août, pour rétablir le président Bazoum au pouvoir, sous peine d’utiliser la « force » pour contraindre les militaires auteurs du coup d’État du 26 juillet. Et plusieurs pays ouest-africains s’étaient dits prêts à envoyer des soldats.
La voie du dialogue préconisée
La perspective au final n’a pas connu le succès escompté notamment au Nigéria mais également au Togo. En effet, après avoir choisi officiellement de jouer la carte de la prudence depuis le début de cette crise et bien que des membres de l’armée togolaise ont assisté à la réunion des chefs d’Etat-major des armées pour affiner le plan d’assaut, le pays a appelé l’organisation communautaire à un règlement pacifique.
A en croire le Journaliste-Auteur et double lauréat du Prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation sur le continent, Monsieur Serge Daniel, le président togolais Faure Gnassingbé « insiste sur les vertus du dialogue ». Il est suivi dans cette logique par l’Algérie et le Tchad.
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Pour rappel, le président togolais a beaucoup contribué à la levée des sanctions que la CEDEAO et l’UEMOA avaient infligées au Mali après le second coup d’État qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Kéita en 2021.
C’est aussi la diplomatie togolaise qui avait permis la libération des 49 soldats ivoiriens arrêtés et détenus au Mali, que Bamako avait présentés comme des mercenaires venus déstabiliser le pays.
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