Après leur départ du Niger, l’armée français s’était retrouvée face à un dilemme sur leur destination. Aux dernières nouvelles, les troupes françaises se sont réfugiées au Tchad.
Cette manœuvre discrète a été réalisée suite à la fermeture des frontières avec le Bénin et le Nigeria, rendant le transit par le Tchad nécessaire. Les convois terrestres ont été escortés sur une distance de 1 700 kilomètres entre Niamey et N’Djamena, assurant ainsi le transfert sécurisé des troupes et du matériel militaire.
Lire aussi: Niger: La junte ordonne l’expulsion de la représentante de l’ONU, les raisons
Au Tchad, environ un millier de soldats français sont stationnés sur la base aérienne de N’Djamena. Ces forces ont pour mission principale de former et d’entraîner l’armée tchadienne, tout en apportant un soutien aérien crucial dans la lutte contre les mouvements rebelles aux frontières du Tchad.
Des voix s’élèvent
Toutefois, cette relocalisation des forces françaises au Tchad n’a pas été accueillie sans réserves. Des voix discordantes commencent à se faire entendre au sein de l’opinion publique tchadienne. Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux exprime l’opposition à la « relocalisation au Tchad des forces françaises chassées » du Niger et exige le départ des troupes françaises déjà présentes sur le territoire tchadien.
Les autorités, tout en rappelant l’existence d’un accord bilatéral entre la France et le Tchad, ont maintenu une certaine discrétion sur les modalités de l’accueil des nouvelles troupes. Ils soulignent que la France n’a jamais demandé l’hébergement de ces soldats, mettant en lumière une certaine autonomie dans la décision tchadienne d’accueillir les forces françaises.