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Décès de Evguéni Prigojine : Pour la France, il y a « des doutes raisonnables » sur « les conditions » du crash

Des “doutes raisonnables” existent sur “les conditions” du crash d’avion dans lequel Evguéni Prigojine est présumé mort, estime, la France. Le patron du groupe paramilitaire Wagner avait lancé une rébellion en juin en Russie, faut-il rappeler.

Le président américain Joe Biden a estimé, ce mercredi 23 août 2023, que “peu de choses se passent en Russie sans que Poutine n’y soit pour quelque chose”. Un sens vers lequel a abondé le porte-parole du gouvernement français, M. Véran, interrogé sur France 2, jeudi : « c’est par principe une vérité qu’on peut établir ».

“On ne connaît pas encore les conditions dans lesquelles ce crash a eu lieu. On peut avoir des doutes raisonnables”, a fait « aussi valoir l’homme politique, sans explicitement évoquer la marque du Kremlin sur cet accident qui aurait coûté la vie à Evguéni Prigojine, son adjoint et huit autres passagers au nord-ouest de Moscou.

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« Prigojine laisse derrière lui une pagaille »

Pour M. Véran, Evguéni Prigojine est avant tout « l’homme des basses œuvres de Poutine. Ce qu’il a commis est indissociable de la politique de Poutine qui lui avait confié la responsabilité de mener ces exactions à la tête du groupe Wagner ».

« Prigojine laisse derrière lui des charniers. Il laisse derrière lui une pagaille dans une grande partie du globe, je pense à l’Afrique, à l’Ukraine, à la Russie elle-même », a encore insisté le porte-parole du gouvernement.

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Un « traître » selon Vladimir Poutine

Evguéni Prigojine a été à l’origine en juin d’une rébellion dirigée contre l’état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou.

Vladimir Poutine l’avait qualifié de « traître », sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

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