Un nouveau coup dur pour le Burkina Faso? meurtri par une attaque terroriste sanglante dans la localité de Mansila, dans le nord-est du pays près des frontières du Niger.
Si le bilan précis reste incertain pour le moment, les premières informations recueillies font état de nombreuses victimes civiles et militaires, ainsi que de dizaines de disparitions.
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À Mansila, la violences de l’attaque est inédite. « Ils ont pris d’assaut le détachement militaire, nos maisons, nos commerces et infrastructures du pays », a déploré un responsable d’association locale des étudiants, qui n’a « pas fini de pleurer ses morts » tandis que de nombreux proches sont portés disparus.
Alors que les autorités du sahel redoublent d’efforts pour contrer les incursions djihadistes, ces derniers ne cessent également de planifier des attaques de plus en plus sanglantes et meurtrières, semant la terreur dans cette région d’Afrique de l’Ouest depuis près d’une décennie.
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Les chiffres donnent le tournis : plus de 20.000 morts et 2 millions de déplacés dans ce vaste pays sahélien où une partie du territoire échappe au contrôle des forces armées, en dépit d’offensives militaires toujours plus meurtrières.
Dans ce combat contre le mal, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, peine à inverser la tendance en dépit des assauts répétés contre les groupes armés.
L’homme fort de Ouagadougou est d’ailleurs resté muet pendant deux jours suite à la chute d’un obus près de la présidence, avant de réapparaître à la télévision vendredi..
Une nouvelle fois, ce sont les populations civiles, prises en étau, qui payent le plus lourd tribut à la folie meurtrière qui sévit aussi bien au Burkina qu’au Niger et au Mali
