Les autorités burkinabè sont sur la sellette. Le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement sont dans le viseur de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Le haut-commissariat de l’instance internationale aux droits de l’homme, dans un récent communiqué, a demandé à Ouagadougou de diligenter des enquêtes concernant les exactions et massacres contre des populations civiles.
Dans un récent rapport, l’ONU dénonce la mort des milliers de civils, pris en tenaille entre le conflit qui les fores armées burkinabés et les groupes armés terroristes.
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« Quand on a demandé dans ce communiqué de faire une enquête, on s’adressait aux autorités nationales.
Quand il y a des violations ou des abus, c’est l’obligation de l’autorité nationale de mener des enquêtes.
Donc, on l’a demandé et on part d’une enquête nationale. Donc du coup, les autorités nous ont dit que oui, qu’ils étaient en train de faire des enquêtes.
Mais il faut que ces enquêtes aboutissent pour que la justice soit faite. Donc, on attend et on espère que les autorités aboutissent, finissent ces enquêtes », estime Marta Hurtado.
«Y a-t-il des moyens plus incitatifs ou plus coercitifs, de la part des Nations unies et du haut-commissariat pour que ces enquêtes aillent plus vite et qu’elles soient véritablement rendues ?
Non, on n’a aucun autre moyen que la parole pour leur faire comprendre qu’il faut qu’ils fassent ce qu’ils sont obligés de faire.
Comme les autres pays, il faut qu’ils le fassent aussi. C’est l’obligation de l’État de faire la lumière sur toutes les violations et les abus commis dans leur pays», a-t-il précisé.
A de nombreuses reprises, le gouvernement d’Ibrahim Traoré a déjà critiqué l’ONU pour sa prise de position.