La détention se prolonge pour les deux gendarmes ivoiriens arrêtés, il y a quelques semaines, au Burkina Faso. Selon les informations rapportées par les médias locaux, un bon traitement leur est offert en attendant que la situation soit réglée.
Les deux gendarmes ivoiriens arrêtés le 19 septembre à la frontière burkinabè et transférés à Ouagadougou « se portent bien ». Aussi, des discussions sont en cours en vue de leur libération, a rassuré la semaine dernière le ministre porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly ajoutant que les autorités ivoiriennes sont « optimistes, dès lors que le dialogue n’est pas rompu ».
« Les militaires vont bien. Nous n’avons reçu aucune alerte les concernant », a déclaré Amadou Coulibaly, en réponse à une question d’Anadolu, lors d’un point de presse, à l’issue du conseil des ministres, jeudi 28 septembre 2023.
Appréhendés sur un site d’orpaillage clandestin par les autorités burkinabè, avant d’être déférés à Ouagadougou, d’après nos confrères, l’interpellation des deux gendarmes en service à l’escadron de Bouna est intervenu alors qu’ils étaient aux trousses de contrebandiers et autres bandits qui pullulent dans cette zone frontalière.
Une situation récurrente
Le ministre a souligné que de telles situations ne sont pas nouvelles et que des éléments des forces de l’ordre des pays voisins ont été pris en territoire ivoirien par le passé, tout comme des Ivoiriens ont été retrouvés dans des pays voisins.
« Cela pose la question de tracés de nos frontières. C’est pour cela qu’une commission a été mise en place au niveau communautaire pour régler ces problèmes de matérialisation de nos frontières », a déploré le ministre.