Le gouvernement béninois a récemment pris la parole pour justifier la détention de l’opposante Reckya Madougou malgré l’avis de l’Organisation des nation unies (ONU).
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Selon un recours déposé devant la cour constitutionnelle béninoise, le gouvernement serait coupable de ne pas avoir pris en compte l’avis du groupe de l’Onu.
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Réagissant à cette accusation, le gouvernement de Talon estime que « l’avis déféré n’ayant pas de force contraignante, il ne saurait juridiquement s’imposer au Bénin et à ses institutions ». L’exécutif souligne en outre que l’opposante Madougou fait l’objet d’une condamnation devant la Justice et qu’il n’est possible d’interrompre par lui-même sa condamnation.
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Pour rappel, l’ONU avait demandé la libération immédiate de l’opposante dans son avis. L’organisation avait également ordonné le payement des dommages intérêts à la détenue dans un délais de 6 mois.
