L’affaire impliquant Olivier Boko, homme d’affaires, et Oswald Homeky, ancien ministre béninois, progresse devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). En détention depuis plusieurs mois dans le cadre de la tentative de coup d’État qui secoue le pays, les deux hommes attendent désormais la décision de la Commission d’instruction de la CRIET.
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Après plusieurs séances d’interrogatoires, la Commission d’instruction a fait savoir qu’elle était prête à rendre une décision importante concernant leur avenir judiciaire. Ce dernier revêt un enjeu majeur : la Commission devra décider si les deux accusés, Boko et Homeky, seront poursuivis pour leur implication présumée dans cette affaire, ou si la procédure sera abandonnée au profit d’un non-lieu. Dans ce cas, les deux hommes pourraient être libérés.
Cette évolution de l’affaire a tenu en haleine la scène politique et judiciaire du Bénin, où l’opinion publique attend avec impatience les conclusions de la Commission. Le sort des accusés pourrait marquer une étape décisive dans ce dossier sensible qui fait l’objet d’une attention particulière en raison des implications politiques et sociales qu’il comporte.
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Si un non-lieu venait à être prononcé, cela permettrait à Olivier Boko et Oswald Homeky de retrouver leur liberté. Cependant, si la décision penche en faveur de poursuites, l’affaire pourrait connaître une nouvelle tournure, avec des conséquences judiciaires potentielles pour les deux personnalités.
Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles détermineront non seulement l’avenir de Boko et Homeky, mais aussi l’impact que cette affaire pourrait avoir sur la stabilité politique du Bénin.
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