L’attaque vendredi dans la salle de concert près de Moscou, qui a tué au moins 133 personnes, a été revendiquée par l’Etat islamique. Mais les autorités russes, président en tête, ont fait passer le message : Kiev est responsable.
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Selon les informations, les terroristes, entre trois et cinq selon les témoignages, ont surgi quelques minutes avant le concert . Dans le hall d’entrée et dans la salle, ils ont tiré sur la foule. Puis plusieurs explosions inexpliquées ont provoqué le gigantesque feu. Un héroïque spectateur a réussi à désarmer l’un des assaillants. Les autres ont fui comme ils pouvaient. Plusieurs issues de secours étaient verrouillées. Les sauveteurs ont retrouvé 28 corps dans des toilettes, 14 autres sur un escalier de secours. Des cadavres gisaient se serrant dans les bras, des mères embrassant leurs enfants.
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Kiev, pointée du doigt
« Selon des premières données, du côté ukrainien, un passage avait été préparé pour qu’ils franchissent la frontière », a-t-il poursuivi. Les « quatre auteurs », des ressortissants étrangers sans doute originaires des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, auraient été arrêtés dans l’oblast de Briansk, frontalier à la fois de l’Ukraine mais aussi de la Biélorussie, leur destination finale étant donc inconnue. Le FSB a affirmé que ces suspects ont des « contacts » en Ukraine.
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Sans accuser directement les autorités de Kiev d’avoir participé à l’attaque, Vladimir Poutine a fait passer le message : il y a un lien avec l’Ukraine qui, du coup, est indirectement pointé du doigt en responsable. Le président, qui depuis deux ans ne cesse de justifier son « opération militaire spéciale » en Ukraine par la nécessité de la libérer des « fascistes de Kiev », s’est lancé dans une nouvelle tirade contre le nazisme : « Les criminels étaient là pour tuer. Comme les nazis l’ont fait autrefois, ils avaient prévu d’organiser une exécution spectaculaire », a déclaré Vladimir Poutine. Sans accuser directement le régime ukrainien.