
Ces dernières années, la Russie a intensifié sa présence sur le continent africain à travers des accords de coopération nucléaire. Des partenariats stratégiques conclus dans le cadre de projets visant à booster la production d’énergie, renforcer les systèmes de santé via l’imagerie médicale, ou encore moderniser l’agriculture.
Au centre de cette diplomatie énergétique, l’entreprise publique russe Rosatom joue un rôle clé. De nombreux accords ont été signés depuis 2020, soulignant l’intérêt mutuel entre Moscou et plusieurs capitales africaines.
Un choix stratégique pour l’autonomie énergétique
Dans un continent confronté à des pénuries chroniques d’électricité, l’énergie nucléaire apparaît comme une alternative durable. Les pays africains, déçus par le manque d’efficacité des partenariats occidentaux, se tournent vers la Russie pour bâtir une indépendance énergétique.
Une liste de plus en plus longue de partenaires africains
Selon un rapport du média Grey Zone, voici les pays africains ayant officiellement signé un accord nucléaire avec la Russie :
Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Soudan, Nigeria, Ghana
République du Congo, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Tanzanie
Burundi, Namibie, Zambie
Certains de ces pays, comme l’Algérie ou le Soudan, ont également signé des accords de coopération militaire avec Moscou, renforçant une alliance multidimensionnelle.
Un levier d’influence géopolitique majeur
Avec ces accords, la Russie ne se contente pas d’exporter son savoir-faire technologique : elle consolide sa présence géostratégique sur un continent en pleine transformation. En contrepartie, les pays africains espèrent tirer profit de cette coopération pour accélérer leur développement et diversifier leurs sources d’énergie.