Afrique

AES et CEDEAO : Un dialogue toujours ouvert malgré la rupture

Bien que le Burkina Faso, le Mali et le Niger aient officiellement quitté la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ces nations restent ouvertes au dialogue avec l’organisation sous-régionale. Une volonté clairement affichée lors d’une réunion ministérielle stratégique qui s’est tenue à Bamako du 22 au 23 février 2025.

Une rencontre de haut niveau à Bamako pour redéfinir les relations

Bamako a accueilli une importante réunion ministérielle de l’AES, regroupant les représentants des trois États sahéliens. Le Burkina Faso était représenté par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Célestin Simporé, ainsi que d’autres membres du gouvernement. Du côté du Niger, le ministre d’État et ministre de l’Intérieur, Mohamed Toumba, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, étaient présents. Le Mali, hôte de l’événement, était représenté par son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, ainsi que son ministre de la Défense et des Anciens combattants, Sadio Camara.

Une stratégie commune pour les discussions futures avec la CEDEAO

L’objectif principal de cette réunion était de définir une stratégie commune pour encadrer les relations entre l’AES et la CEDEAO suite au retrait officiel des trois pays. Malgré cette séparation, les délégations ont exprimé leur souhait de maintenir une coopération fluide et constructive avec les autres membres de la CEDEAO.

Libre circulation et coopération régionale : Un engagement maintenu

L’un des points cruciaux abordés fut la nécessité de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la région ouest-africaine. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont affirmé leur engagement à préserver les intérêts des populations et à maintenir des relations solides et fraternelles avec les pays de la CEDEAO.

Vers une future table des négociations entre l’AES et la CEDEAO

Cette démarche proactive des États sahéliens montre leur volonté de ne pas rompre totalement les liens avec l’organisation régionale. Une rencontre entre les représentants des deux blocs pourrait ainsi être organisée prochainement afin de formaliser un nouveau cadre de coopération qui répond aux intérêts de toutes les parties prenantes.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page