Afrique

AES et CEDEAO : rupture définitive

Le dimanche 28 janvier 2025, Niamey a vibré au rythme des célébrations marquant le premier anniversaire du retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette commémoration, portée par le Mouvement citoyen M62, a vu des centaines de manifestants défiler dans les rues de la capitale pour exprimer leur soutien aux dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une mobilisation populaire historique

Selon Abdoulaye Seydou, coordonnateur du M62, les structures syndicales des trois pays réaffirment leur appui indéfectible aux chefs d’État en place. « Ne parlons plus de la CEDEAO, c’est du passé », a-t-il déclaré, rappelant que cette décision marque une rupture définitive avec l’organisation ouest-africaine, souvent accusée de servir des intérêts étrangers.

Le soutien stratégique du CNSP

Lors de cette manifestation, des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ont pris la parole pour remercier les participants. Ils ont également insisté sur la nécessité pour les citoyens de rester vigilants face à d’éventuelles menaces extérieures visant à déstabiliser les États membres de l’AES.

L’AES : un modèle alternatif en construction

L’Alliance des États du Sahel, créée pour remplacer la CEDEAO, incarne une vision souveraine et solidaire de la gestion régionale. Le rassemblement de Niamey a ainsi été l’occasion de célébrer les progrès réalisés et de réitérer l’engagement populaire pour un avenir indépendant et prospère.

Avec cette démonstration de force, le Niger et ses alliés confirment leur détermination à tracer une nouvelle voie, loin des ingérences extérieures et des diktats économiques imposés par la CEDEAO.

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