Au Mali, les autorités ont mis la main sur 11 membres de la coalition des partis politiques et associations le jeudi 20 juin.
L’arrestation de ces 11 opposants a provoqué une vague de protestation dans la classe politique malienne.
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En effet, les 11 membres de la coalition des partis politiques et associations ont été arrêtés le jeudi 20 juin par les forces de sécurité, alors qu’ils étaient réunis à Bamako au domicile d’un ancien ministre.
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C’est à la faveur d’un communiqué que les partis ont dénoncé ces interpellations. Ils demandent la libération immédiate de leurs camarades, accusant le régime de Bamako de vouloir s’accrocher au pouvoir en dissuadant les voix discordantes.
Parmi les onze personnalités arrêtées, on retrouve des anciens ministres, des avocats et des dirigeants de partis politiques. Certaines sources médiatiques précisent que ces opposants pourraient être présentés au procureur de la République. Ils risquent des inculpations pour atteinte à la sécurité de l’Etat.
En mars dernier, les autorités de Bamako avaient suspendu les activités des partis et associations politiques. Le ministre de l’administration territoriale avait justifié cette décision par des raisons de sécurité publique.
