Afrique

CEDEAO : voici le prix à payer avant le retour des trois pays de l’AES

Il ressort d’une étude de l’Institut de recherche et de sécurité (ISS) que les nouvelles autorités sénégalaises pourraient jouer un rôle primordial dans la résolution de la crise qui oppose les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’actuel président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, s’est engagé à ramener le Burkina, le Mali et le Niger, tous membres de l’AES, dans la CEDEAO. Il se doit donc de trouver des compromis et des solutions idoines pour reconcilier les deux parties.

Pour Maurice Paulin Toupane de l’ISS Dakar, le président sénégalais a les aptitudes indispensables pour convaincre les pays de l’Alliance des États du Sahel de réintégrer la CEDEAO en proposant des solutions telles qu’une extension raisonnable des transitions en cours et un compromis pour favoriser une réconciliation entre les parties.

Cette approche de solution nécessite la mise en place d’un calendrier clair et d’un soutien de la part de la CEDEAO pour garantir un retour à des élections démocratiques et mettre fin aux périodes de transition.

 

 

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