Il y a environ une semaine, à travers ses avocats, l’ancien président gabonais Ali Bongo et ses enfants ont annoncé entamer une grève de la faim afin de protester contre contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de sa famille seraient victimes.
Victime d’un coup d’État mené par le général Brice Oligui Nguema, en aout 2023, Ali Bongo, Sylvia Bongo et ses fils Jalil et Bilal ont « été assignés à résidence, privés de moyens de communication avec l’extérieur et également soumis à des actes de torture », et sa femme Sylvia Bongo et leur fils Noureddin quant à eux deux sont en détention.
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L’avocat de la famille Bongo, François Zimeray, a expliqué que les Bongo ont décidé de démarrer une grève de la faim « parce que cela fait neuf mois que cette famille est privée de sa liberté, que leur mère et leurs frères sont arrêtés et torturés, et qu’eux-mêmes ne jouissent d’aucun des droits fondamentaux qui sont reconnus à chacun ».
Entretemps, le gouvernement gabonais a déclaré être » surpris d’apprendre, par voie de presse, que l’ancien président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est traité avec dignité. Ses médecins traitants sont à sa disposition, sa mère et les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement”.
En dépit de cette sortie du gouvernement, d’après nos informations recueillies des sources proches de la famille, l’ancien président gabonais Ali Bongo et ses fils refusent toujours de manger, exigeant toujours leur libération.