En France, le gouvernement a décidé de placer le pays en « urgence attentat ». La décision fait suite à l’attentat de Moscou, revendiqué par l’État islamique.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République.
Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de…
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
Mais qu’est-ce que cela change ? Ce niveau d’alerte peut cibler l’intégralité du territoire, comme c’est le cas, ou une zone géographique en particulier. Il permet d’assurer une mobilisation exceptionnelle de moyens, notamment des soldats de la force Sentinelle, et de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise, précise le site Service-public.
Des contrôles renforcés devant les écoles et les lieux de culte
Le niveau « urgence attentat » permet de renforcer les contrôles d’accès des personnes et des véhicules dans les bâtiments publics. Un contrôle visuel des sacs peut être effectué à l’entrée des établissements scolaires, et en cas de refus le directeur d’école ou le chef d’établissement peut refuser à la personne en question l’accès au bâtiment. Des lieux de culte peuvent aussi faire l’objet d’une surveillance renforcée.
L’urgence attentat est le troisième échelon du plan Vigipirate, après celui de « vigilance » et de « sécurité renforcée – risque d’attentat ». Une centaine de dispositions accompagne le premier palier, contre 300 « mesures exceptionnelles contraignantes pour prévenir tout risque d’attentat » pour le dernier, dont la durée se veut « très limitée », selon le site du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).