Au Mali, depuis décembre 2023, au moins quatre organisations ont été dissoutes, dont la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) et l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance. Une situation qui a fait réagir l’organisation des nations unies.
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L’ONU est « profondément préoccupée » par la dissolution d’organisations de la société civile au Mali, dirigé par Assimi Goïta, et plus largement par des « restrictions croissantes » aux droits humains et aux libertés fondamentales.
« Nous appelons les autorités de transition à permettre aux organisations dissoutes de reprendre leurs activités », poursuit le Haut-Commissariat.
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Il juge « essentiel » que les autorités protègent l’espace civique et garantissent le plein respect des lois du Mali et qu’elles se conforment à leurs obligations « en vertu du droit international et régional en matière de droits humains ».