Le président français a récemment dénoncé l’ingratitude dont fait preuve certains africains. Sans les opérations militaires de la France au Sahel, « il n’y aurait probablement plus de Mali… de Burkina Faso, et je ne suis pas sûr qu’il y aurait encore du Niger », a déclaré lundi le président Emmanuel Macron lors de la conférence annuelle des ambassadeurs français à Paris.
Emmanuel Macron a fait référence aux opérations militaires françaises telles que Serval et Barkhane, lancées au milieu des années 2000, qui ont joué un rôle essentiel dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité dans la région. Les troupes françaises avaient initialement été déployées au Mali avant de se redéployer vers le Niger à la suite de l’évolution des relations entre la France et ses partenaires africains.
Le président français a souligné que ces interventions avaient été menées « à la demande des États africains » et qu’elles avaient été couronnées de succès, bien que leur efficacité soit aujourd’hui soumise à un examen minutieux.
La France, tout en se préoccupant de la perte de son dernier allié restant, le Niger, est également confrontée à une opinion publique africaine de plus en plus critique à l’égard de son rôle dans la sous-région.