L’armée nigériane révèle la montée en puissance d’un nouveau mouvement armé, Lakurawa, qui menace la sécurité dans le nord-ouest du pays. Les insurgés appartenant à ce groupe mènent intempestivement des incursions dans les États de Sokoto et de Kebbi, deux États nigérians frontaliers du Niger.
Pour expliquer l’apparition de ce groupe armé, le porte-parole de l’armée nigériane fait un lien entre le coup d’État de juillet 2023 au Niger qui porté au pouvoir le général Tiani.
En effet, pour Edward Buba, le général de division, le coup d’Etat contre Mohamed Bazoum, a perturbé un temps les patrouilles, conjointement dirigées par le Niger et le Nigéria, à la frontière.
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Même si ces patrouilles conjointes ont repris, l’armée nigériane dit rester vigilante dans un contexte où le nord-ouest est déjà en proie, depuis des années, aux gangs armés et à la multiplication de kidnappings contre rançons.
Toutefois, la plateforme d’investigation nigériane HumAngle explique qu’il ne s’agit pas de l’émergence d’une nouvelle menace, mais plutôt de la résurgence d’un mouvement ayant déjà mené des incursions dans l’État de Sokoto au nord-ouest au pays, il y a six ans.
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Selon Clingendael, un Institut néerlandais des relations internationales, en octobre 2018, un groupe soupçonné d’être affilié au mouvement État islamique, dans la province du Sahel, avait d’abord été bien accueilli au niveau les populations locales. Les villageois surnommaient Lakurawa (en haoussa) les membres de ce mouvement offrant une protection contre les bandits, avant qu’ils n’essaient d’imposer aux habitants une gouvernance stricte, sur le modèle du groupe État islamique.