a ville de Séguéla, en Côte d’Ivoire traverse une crise commerciale, alors que les opérateurs économiques refusent la pièce de 500 FCFA dans les échanges commerciaux.
En effet, les opérateurs commerciaux motivent ce refus en arguant que les pièces sont lisses, abîmées ou déchirées.
Les refus prennent davantage d’ampleur depuis quelques jours dans cette ville située au centre ouest de la Côte d’Ivoire, causant des conflits entre les commerçants et les clients.
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Selon les explications de certains commerçants, ce sont les clients eux-mêmes qui sont à l’origine de ce refus.
« Quand tu leur donnes la pièce de 500 FCFA comme monnaie, ils refusent. Donc, nous aussi, on refuse de prendre quand ils viennent faire leur achat avec », a affirmé un commerçant.
Un consommateur a révélé que ce conflit est né quand des personnes, cherchant à tirer profit de la situation, échangent ces monnaies indésirables contre la moitié de leur valeur. C’est-à-dire que les pièces de 500 FCFA, lisses, abîmées ou déchirées sont échangées contre 250 FCFA.
Ce phénomène n’est pas singulier. Plusieurs pays membres de l’UEMOA ont déjà connu cette situation. En l’occurrence le Togo, où ce phénomène avait connu un pic.
Grâce à la sensibilisation, le phénomène s’est estompé. Cependant, quelques cas ont été signalés dans certaines localités du pays.
Comme solution, la population utilise ces monnaies indésirables pour payer du carburant dans les stations-service.
Rappelons que les pièces rejetées peuvent être échangées dans les banques.
